Certaines causes paraissent concerner plus directement la ménopause

L’asthénie climatérique semble donc caractérisée par une fluctuation des courbes de performances, objectivement incompréhensible, indépendante des événements extérieurs ou de l’activité du sujet, et en dehors de toute pathologie.

Elles ne cède pas un repos, augmente ou cesse sans raison. Elle est accompagnée paradoxalement d’hyperexcitabilité ou au contraire de somnolence, ou de l’une et de l’autre alternée.

Mais elle disparaît de façon significative dans la vraie post-ménopause et avec le vieillissement.

Alors qu’une jeune femme l’est parfois, une adolescence toujours un peu, une femme en ménopause est presque toujours, et souvent, très fatiguée.

une femme en ménopause est presque toujours, et souvent, très fatiguée

une femme en ménopause est presque toujours, et souvent, très fatiguée

Mais la femme de soixante ans passés, en l’absence de toute cause pathologique, retrouve une forme physique et psychique tout à fait déconcertante par rapport aux années précédentes et au vieillissement en cours.

Alors, comment expliquer cette fatigue aussi indéniable que paradoxale ?

A première vue ce n’est pas tellement difficile. Il y a, à la ménopause, abondante plutôt qu’insuffisance de causes logiques.

En dehors du surmenage ou des différentes causes pathologiques de fatigue qui sont bien connues et parfaitement répertoriées, certaines causes paraissent concerner plus directement la ménopause :

Les causes hormonales

Pratiquement toutes les affections endocriniennes entraînent une fatigabilité anormale, certaines s’accompagnent d’asthénie psychologique, dépressive, d’autres de nervosité avec agitation et instabilité.

  •   les affections surrénales sont toujours caractérisées par des phénomènes de fatigue physique et psychique marqués. Or la surrénale est commandée par l’ACTH, stimuline hypophysaire, comme les gonadotrophines, et comme elles commandées par l’hypothalamus
  • les affections thyroïdiennes

La commande supérieure thyroïdienne est hypothalamique et agit sur une stimulation hypophysaire, la TSH, les relations entre ménopause et thyroïde sont donc fréquentes et évidentes.

Or les moindres perturbations thyroïdiennes s’accompagnent toujours de fatigue avec des nuances d’excitation nerveuse ou d’apathie sommolente, suivant que la glande thyroïde est excitée ou inhibée.

  • une dernière stimule hypophysaire, la STH, toujours commandées par l’hypothalamus, agit sur la croissance mais aussi sur la régulation des sucres

Il semble évident que la STH ait à souffrir du désordre et de l’irrégularité de l’excitation hypothalamus et hypophysaire ménopausique.

Des phases d’hypoglycémie et d’hyperglycémie peuvent se succéder, des phases de grande forme puis l’épuisement musculaire également, sans raison.

  • les parathyroïdes sont sensibles à la fonction ovarienne. Des phénomènes tétaniques accompagnent très souvent les étapes gynécologiques féminines : puberté, phase prémenstruelle, début de grossesse ! Formellement des mains, crampes, contractures, nervosité, anxiété, émotivité, sont accompagnés de fatigue dans au moins de 50 % des cas

Voilà donc quatre sécrétions hormonales différentes, susceptibles de provoquer des états de fatigue précis et bien connus, lorsqu’elles sont perturbées, et qui sont effectivement souvent, à la ménopause, soit pas effet direct du désordre hypothalamo-hypophysaire, soit par réaction au désordre métabolique périphérique auquel elles sont sensibles et programmées à répondre.

Carence vitaminiques

Carence vitaminiques

Carence vitaminiques

Elles s’accompagnent toujours, toutes, de fatigue.

Mais pendant longtemps personne n’a pensé à soulever un problème de ce genre à la ménopause.

Or, il a été mis en évidence de véritables déperditions vitaminiques à l’occasion de stress, de détresse organique, physiolosique ou psychologique, ou d’orages hormonaux.

Les grands stress émotionnels par exemple se traduisent par une brusque carence vitaminique. On ne sait encore s’il s’agit de destruction enzymatique provisoire ou si les décharges surrénaliennes qui les accompagnent ou susceptibles de modifier, au moins provisoirement, les constantes du milieu intérieur.

Toujours est-il que la réponse de ces perturbations à une vitaminothérapie substitutive est tout à  fait extraordinaire, alors que cette action est nulle sur des asthénies d’origine psychique et névrotique.

Or la vitaminothérapie substitutive est toujours remarquablement et très rapidement efficace à la ménopause.

Les patients l’éprouvent et l’explicitent comme une résurrection. C’est même le cas d’amélioration le plus spectaculaire.

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