Qu’est-ce qu’un cancer exactement ?
C’est une maladie cellulaire ; multiplication anarchique de cellules anormales dans leur forme comme dans leur comportement :
Elles n’obéissent pas au programme génétique, aux lois ou aux régulations du tissu envahi.
Les cellules cancéreuses
Cellule_humaine
Mais malgré leur comportement en corps étrangers, les cellules cancéreuses échappent étrangement à la vigilance sans défaut de l’extraordinaire système de défense immunologique qui fait rejeter par l’organisme tout élément étranger, malade ou anormal.
Or, il est tout cela à la fois, composé de cellules malades, anormales, étrangères. Cette capacité de ne pas réveiller le système d’alerte organique, de ne pas déclencher de lutte expulsive, c’est le grand mystère des cellules cancéreuses.
La très grande majorité des cancers en puissance ne peuvent se développer parce que le milieu s’y oppose. De même, lorsqu’un cancer existait commence ou de rejet se repose de la même façon à chaque ganglion ou à chaque organe.
Si les cellules cancéreuses sont rejetées, il ne se passe rien. Si elles sont acceptées, la tumeur secondaire métastatique se constitue et se développe.
Mais il semble bien établi qu’elles ne réussissent à prendre et à se développer que dans la mesure où certaines conditions sont réunies, qui semblent rendre le tissu attaqué incapable de s’opposer à l’envahissement ou à la transformation cancéreuse.
- une sérieuse altération de l’état général, et particulièrement des défenses immunologiques
- des modifications biochimiques locales par désordre neuro-humoral et hormonal
- des altérations cellulaires
Type de cancer génital
Et de fait, l’analyse de chaque type de cancer génital montre des conditions de cet ordre :
- le cancer du col apparaît électivement sur des tissus altérés, cicatriciels, érodés, infectieux, au moment où des dérèglements hormonaux à répercussion cellulaire aggravent le désordre local
- le cancer de l’utérus prend son point de départ sur une muqueuse où hypertrophie et atrophie coexistent et se heurtent
- le cancer de la vulve est la conséquence utlime d’une atrophie extrême et des dégénérescences qui l’accompagnent
- le cancer du sein, enfin, le plus complexe, et le plus difficile à cerner, apparaît avec une fréquence particulière, caractéristique, au moment des plus grands désordres ovariens, et des plus grands désordres hypophysaires, et préférentiellement ; sur un tissu mal défendu, sur des anomalies tissulaires
La ménopause n’est une favorable aux cancers, que parce que, à ce moment, se trouvent réunies ensemble, un grand nombre de conditions locales et hormonales favorables à la prise de cellules cancéreuses.
La mise au jour d’agents et de virus cancérigènes pour certains types de cancers, l’étude des virus en général ouvrent d’immenses perspectives.
Virus cancérigènes
Dans cette optique presque toutes les caractéristiques… et les bizarreries des cancers deviennent explicables, compréhensibles.
Destruction des cellules
Un virus peut envahir par exemple une bactérie, et sans doute également une cellule, détruite dans le noyau de celle-ci son matériel génétique et le remplacer par le sien propre.
Dès lors, suivant l’importance de transfert, la cellule n’obéirait plus guère, ou plus du tout à son ancienne programmation, à celle de ses sœurs et de son milieu, mais seulement à la programmation du virus envahisseur. Ceci expliquerait :
- la possibilité de rejet si la cellule ne se laisse pas envahir
- l’anarchie, l’indépendance du tissu cancérisé
- son insensibilité aux influences ou aux régulations du milieu envahi
- son propre rythme de multiplication, tout à fait définissable, mais indépendant de celui du milieu environnant
Enfin, suivant la puissance, la personnalité du virus envahisseur et la faiblesse ou l’altération du tissu envahi, la tumeur gardant quelques caractéristiques de l’environnement serait influençable ou n’en gardant aucune, serait particulièrement résistante à toute influence.
