Des discussions en tables rondes concernant la ménopause

Et pourtant inlassablement, de tables rondes en tables rondes, de séminaires en congrès, on règle toujours, interminablement.

Il y a :

Des moralistes

Table ronde

Table ronde

Une femme à la ménopause qu’elle mérite !

C’est inexact et injuste, et la façon dont un problème est affronté ou dominé ne change pas son authenticité et sa nature.

Les ménopauses peuvent se traiter uniquement par psychothérapie.

Soigner un dérèglement en n’en traitant qu’un seul symptôme, une seule conséquences parmi les dizaines d’autres ?…

Et ignore tous les travaux modernes de neurologie expérimentale sur le rôle joué par l’hypothalamus dans les troubles de l’humeur ? Et son action sur les médiateurs chimiques (sécrétion régulatrice à l’origine de tous les troubles neuro-végétatifs) qu’il influence fortement, et par lesquels il est, à son tour, influencé ?

A la ménopause le psychisme n’est pas modifié quand l’équilibre hypothalamique ne l’est pas.

L’adaptation de la femme à la période ménopausée pourrait se faire par une hygiène psychologique préventive : puisqu’on sait qu’il y a rupture, il suffit de la prévenir et de s’y préparer.

On essayé, expérimentalement pendant des siècles, techniquement pendant ces dernières décades.

Il n’y a jamais en de résultat.

Par contre, les femmes hormonées, quel que soit leur caractère, semblent confortablement insouciantes d’un problème d’adaptation, et on les étonnerait fort en parlant de rupture.

L’âge critique comporte des risques, mais ces derniers étant connus, la ménopause doit être en définitive facteur d’enrichissement.

Ces derniers étant connus, il faut les traiter !

Pour le reste il semble difficile de trouver un facteur d’enrichissement à se sentir rejetée, comblée de malaises variés, spectaculairement abîmée, bref, à se sentir vieillir solennellement et officiellement.

A moins que comme Job !…

Des oui, mais…

Les infantilismes ovariens, les femmes castrées très jeunes ne deviennent pas précocement séniles.

L’état de carence est d’autant plus accusé que l’accoutumance est ancienne. Cela n’empêche pas, même sous le couvert d’une floridité trompeuse, des involutions significativement précoces.

On ne peut savoir à priori si le traitement sera indispensable.

Il le sera toujours, obligatoirement, dans tous les cas, puisque la carence est inéluctable, puisque seul un pourcentage très faible de femmes échapperont aux troubles qui l’accompagnent et que la plupart évolueront vers des conséquences pathologiques tardives, parfois très graves.

Le traitement œstro-progestatif étant assuré de ne provoquer aucune anomalie, et ayant fait preuve de sa capacité à maintenir un équilibre essentiel, son utilisation systématique est statistiquement justifiée.

Si on traite une femme de 50 ans, 60 ans elle paraît plus jeune que son mari, le plus souvent déjà plus âgé et qui risque de ne plus suivre.

Une femme de 50 ans

Une femme de 50 ans

A la bonne, heure ! Les hommes n’auront peut-être plus autant de raisons pénibles et d’occasions (quelquefois commodes) de rejet.

De toute façon ce déséquilibre ne semble pas tant les gêner, pais au contraire les stimuler, puisqu’ils choisissent si souvent des époques ou partenaires plus ou beaucoup plus jeunes.

Ces mauvais pour le couple.

Seulement dans ce sens ?

Le nombre considérable de femmes liées à un mari plus âgé est donc moins gênant ?

Et pourquoi ne pas transférer toute la recherche encore déployée contre les hormones femelles, à des travaux pour les hormones mâles ? C’est la seule solution constructive.

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