Un état manifestement pathologique

D’après les statistiques, 75 à 80 % des ménopauses sont accompagnées de troubles pathologiques.

Est-il normal d’abandonner quelqu’un pendant plusieurs années à un état de malaises ou troubles psychiques et physiques, parfois intenses, sans tenter d’y prêter assistance ?

Malaise physique

Malaise physique

Quoique insuffisante et très inférieure aux possibilités techniques existantes et surtout à l’importance qu’il faudrait lui donner, la surveillance médicale de la puberté existe, pour assurer l’épanouissement fonctionnel de la jeune adulte.

Intervention médicale

De l’intervention médicale à la ménopause, dépendant la conservation ou la dégénérescence, l’équilibre ou les désordres, la salubrité ou la maladie, la validité ou l’impotence de la seconde moitié de la vie adulte. Est-ce de moindre importance ?

La transition climatérique dure plusieurs années. 3 à 5 ans le plus souvent, parfois bien davantage.

C’est un temps bien suffisant pour perdre irrémédiablement des habitudes et des aptitudes intellectuelles et physiques que même la ressource biologique de la post-ménopause ne peut toujours récupérer.

On voit souvent des femmes vivoter péniblement 5 ou 10 ans, souffreteuses, désorientées qui, après quelques années d’incertitude, se réveillent peu à peu, osant à peine y croire, et retrouvant après 60 ou 65 ans, et malgré de compréhensibles dégradations, une activité physique et intellectuelle, une vivacité, un dynamisme qui ne paraissent étonnants que parce que qu’on avait jugé à tort naturelle la morbidité précédente.

Que seraient les capacités de cette période si elles n’avaient été altérées par les 10 ou 15 ans de limitation et de dégradation climatériques qui l’ont précédée ?

Il ne faut pas majorer le côté le plus accessoires de la motivation thérapeutique.

Bien qu’ils ne soient pas négligeables, l’importance exclusive accordée aux troubles du climatère justifie à tort une attitude médicale désinvolte, distraite, parfois même désapprobatrice, et masque trop souvent la réalité redoutable de laisser perturber et léser de façon irréversible un tête humain qui a encore 25 ou 30 ans à vivre.

Un traitement substitutif précoce et systématique

Ce traitement a des buts précis :

  • compenser le déséquilibre ovarien pré-ménopausique et les proliférations qu’il suscite, les perturbations métaboliques profondes qu’il entraîne
  • mettre des  structures essentielles (cerveau …) ç l’abri de micro-hémorragies, cyanoses, nécroses ou dégénérescences irréparables
  • compenser la disparition hormonale ovarienne
    • en empêchant ses conséquences atrophiques invalidantes
    • en protégeant l’organisme de perturbations métaboliques, chimique ou enzymatiques
  • empêcher les désordres des centres de commande supérieure et leurs répercussion
    • immédiates : dérèglement des médiateurs chimiques, hypertension artérielle, obscurcissement…
    • à long terme : pathologies d’entraînement des autres régulations hormonales, hyperthyroïdie, diabétisation, etc
  • assurer, grâce à ces différentes actions, une prévention statistiquement efficace de tous les cancers génitaux
  • enfin, éviter les malaises si climatère et les conséquences psychologiques et sociales d’un flétrissement prématuré
Hyperthyroïdie

Hyperthyroïdie

L’intervention précoce est pratiquement essentielle, premièrement parce qu’elle est biologiquement justifiée, deuxièmement parce qu’elle est possible et efficace.

Les symptômes de la perturbation hormonale profonde

Les symptômes légers ou envahissants, bénins ou graves, de la perturbation hormonale profonde, cèdent en même temps qu’elle, au traitement causal.

Aussi, à l’heure actuelle, une ménopause peut-elle et doit-elle être franchie dans l’ignorance absolue de ce qui se passe, et dans l’absence toute de troubles.

Mais, dans le même temps, le traitement assure l’équilibre trophique métabolique dont dépend en grande partie la salubrité des 30 années suivantes.

La nécessité prévention systématique toute les fois qu’elle est possible, son efficacité…

Et la démesure de sa rentabilité par rapport à la modicité des dépenses qu’elle entraîne, sue ces trois points la ménopause est exemplaire et pourtant ses implications financières, sociales et politiques sont absurdement méconnues ou systématiquement refusées, contre toute évidence statistique, au défi de tout bon sens et de l’évolution des structures médicales.

A tel point qu’elle pose à l’heure actuelle des problèmes d’information plutôt que des problèmes scientifiques.

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