Les troubles vasculaires et la fatigue pendant la ménopause

Étant donné le contexte psycho-social et la réalité d’involution organique, ce chiffre apparaît étonnamment faible.

De plus on a bien du mal à faire une différence entre extinction progressive spontanée, et facteurs favorisants, personnels ou externes :

  • maladies
  • intoxications
  • interventions
    • moins sensible que l’homme aux troubles physiques comme troubles vasculaires ou à la fatigue, la sexualité féminine est par contre terriblement dépendante des conditions locales. Or, la ménopause, en dehors de l’involution elle-même, celles-ci sont fréquemment et gravement dégradées
Troubles vasculaires

Troubles vasculaires

La démusculation

La démusculation est déjà presque générale chez les femmes dès la trentaine. Aggravées par le vieillissement, mais aussi, et plus encore, par l’action défavorable des désordres hormonaux sur le tonus musculaire, elle devient souvent à cet âge franchement alarmante.

Il est aisé de concevoir mes conséquences de cette atonie sur la tension, la vascularisation et la trophicité d’organes que les accouchement avaient déjà soumis à rude épreuve.

L’atrophie tissulaire locale

L’atrophie tissulaire locale, à partir d’un certain degré, rend les rapports difficiles, souvent désagréables pour les deux partenaires, et quelques tellement douloureux pour la femme qu’elle ne peut plus les accepter, même avec une libido entièrement conservée.

Un vagin desséché, atrophié, perd son manteau acide et en même temps son extraordinaire facilité d’éliminer les souches microbiennes.

Mal défendu contre l’infection, crevasses et fissures peuvent devenir de véritables plaies, deuxième cause d’irritations, de douleurs, ou d’impossibilités de rapports.

Il est certain que ces troubles locaux peuvent être, à des degrés différents, la seule raison absolue qu’une femme voit sa sensibilité locale s’émousser, devienne indifférente ou refuse complètement des rapports sexuels devenus désagréables ou même intolérables. L’ensemble des autres phénomènes de ménopause joue une rôle aussi indéniable que prévisible

Les multiples malaises créent des conditions physiques et psychologiques extrêmement défavorables.

De plus il y a des mécanismes physiologiques précis qui, au niveau des structures supérieures cérébrales jouent un rôle considérable dans le sexualité.

L’intégrité du centre de vigilance, la modération des centre de l’émotivité sont essentiels.

Une diminution de vigilance

Une diminution de vigilance, une exaspération de l’émotivité peuvent avoir des causes physiques, mais aussi résulter de désordres biochimiques strictement locaux, car leur siège est dans l’hypothalamus. Ils sont directement responsables d’impuissance dans les deux sexes.

On conçoit aisément que le grand désordre climatérique de l’hypothalamus soit, dans son ensemble, et dans chacun de ses phénomènes, très précisément défavorable.

Hyper-émotivité, asthénie, dépression, instabilité, etc., ne sont pas seulement un mauvais climat psychologique, mais un désordre biochimique local capable d’une action défavorable directe sur les mécanismes neurologiques cérébraux de la sexualité.

Enfin, il est bien évident que l’état psychique joue un rôle qu’il est aisé, dans le contexte climatique, d’imaginer défavorable

Un surmenage professionnel ou ménager, intense, un sentiment d’impuissance à assumer ses tâches, les conflits aigus de fin d’adolescence des enfants, peuvent provoquer le même type d’indifférence ou de lassitude sexuelle que le surmenage ou l’angoisse professionnelle de l’homme.

Il ne faut cependant pas se laisser aveugler par la responsabilité de la ménopause. Il existe d’autres causes d’impuissance non négligeables et communes aux deux sexes

Les intoxications

Toutes les intoxications, bien avant, et bien plus souvent que les maladies :

 

Le tabac a la plus lourde responsabilité

Le tabac a la plus lourde responsabilité

  • le tabac a la plus lourde responsabilité
  • diabète, alcool, café atténuent la vigilance, diminuent la vascularisation et obnubilent ou, à l’extrême opposé, exaspèrent l’émotivité. Ils ont une action néfaste aussi bien locale que cérébrale

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