L’utilité d’un traitement bien équilibré empêchant l’aggravation d’un cancer

Le diagnostic comporte plusieurs temps d’examen,  à partir de spécialités différentes.

Ils sont pratiqués, du plus simple au plus complexe, pour dépister les signes d’une anomalie éventuelle, son siège exact, sa nature (troubles physiologiques, tumeur bénigne ou maligne), et son degré d’extension.

C’est à partir de ces trois derniers points, dont la connaissance doit être extrêmement précise, que sera décidée ma stratégie thérapeutique.

Dans la pratique, si la zone suspecte est à portée directe d’examen tout peut être fait en un seul temps : examen clinique, tests, prélèvements, examen histologique.

Mais dès qu’on pénètre dans des zones inaccessibles à l’examen direct, les choses deviennent un peu plus compliquées.

Pour préciser la localisation : endocol, utérus, trompes ou ovaires, une hystérographie, parfois une cœlioscopie sont nécessaires. Pour le sein, une mammographie ou une téléthermographie.

Mammographie pour le sein

Mammographie pour le sein

La nature de la tumeur

La nature de la tumeur exige pour être affirmée qu’un prélèvement biopsique soit fait :

  • par ponction, curetage biopsique pour l’endocol et le col de l’utérus
  • au cours de la cœlioscopie pour les trompes, l’ovaire et le péritoine
  • par cytoponction pour le sein au point de localisation défini par la radio

Tous ces examens aux noms barbares sont des méthodes modernes remarquablement précises, affinées, capables de donner, rapidement, sans dégâts ni souffrances, des résultats dans la plupart des cas indiscutables.

Le traitement

Le traitement est infiniment complexe, diversifié, du plus simple dans tous les cas de diagnostic précoce, au plus compliqué dans les cas avancés où les statistiques montrent de façon éloquente que les résultats les plus sûrs sont obtenus avec le maximum.

La surveillance histologique et radiographique des résultats, les traitements, de petite et grosse chirurgie, d’irritations demandent pour leur installation des moyens techniques et financier exceptionnels, pour leur utilisation des spécialistes particulièrement préparés.

De là, ces centres extraordinairement équipés, hyperspécialisés, hyperfonctionnels, moyen extraordinaire, le plus luxueux, le plus démesuré, le plus sécurisant, mis à la disposition de chaque particulier sans distinction de fortune pour sa défense et sa sauvegarde.

Effrayant tout cela ?

On n’y voit qu’organisation, efficacité, moyens illimités et haute technicité.

Le terreur du cancer

Le terreur du cancer a crée dans le monde un extraordinaire mouvement de solidarité financière et scientifique. Les résultats pratiques sont considérables, les résultats thérapeutiques aussi.

Chez la femme, au moment de la ménopause, juste avant ou juste après, se trouvent donc spontanément réunies plusieurs des conditions expérimentales qui permettent l’apparition ou favorisant l’aggravation d’un cancer :

  • déséquilibre œstro-progestatif
  • hypersécrétion hypophysaire
  • et troubles tissulaires atrophiques

Et il est vrai que pour ces raisons c’est un âge tristement privilégié pour certaines formes de cancer.

Mais la quasi-disparition sous traitement des tumeurs bénignes, la nette diminution ou l’apparition beaucoup plus tardive d’une grande partie des tumeurs malignes, témoignent aussi bien du rôle de ces troubles que la validité et de l’efficacité de la thérapeutique.

Un traitement bien équilibré empêche :

  • le déséquilibre œstro-progestatif et le désordre biochimique et cellulaire qu’il entraîne
  • l’atrophie dégénérative et les lésions précancéreuses
  • l’hyper-sécrétion hypophysaire dont la responsabilité encore mal définie semble la plus franchement engagée
Lésions_précancereuses

Lésions_précancereuses

Et les statistiques favorables s’accumulent venant de toute part et se recoupent, concordantes.

Il y a 25 fois moins de cancers génitaux chez les femmes traitées :

  • disparition totale des cancers de la vulve
  • disparition quasi totale des cancers de l’utérus
  • diminution statistique franche des cancers du col et du sein

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