Augmentation de l’excitabilité et l’intensité de réponse sexuelle

Quelquefois, en dehors de tout élément physiologique correspondant, l’excitabilité et l’intensité de réponse sexuelle augmentent notablement, avant, pendant ou après la ménopause, sans raison apparente.

Disparition de crainte de grossesse

 

Disparition de la crainte de la grossesse

Disparition de la crainte de la grossesse

La disparition de crainte de grossesse ne peut être toujours invoquée comme explication. Cela arrive aussi bien dans des cas de stérilité reconnus (congénitale ou acquise par ligature de trompes), après hystérectomie, ou encore malgré l’habitude déjà ancienne des contraceptifs.

On a longtemps lié ce phénomène à la pseudo-hyper-œstrogène de la pré-ménopause… mais il peut se prolonger bien au delà dans la post-ménopause !

On a pensé que la baisse ovarienne favorisent une augmentation du taux d’hormones mâles, sécrétées par les surrénales, ou la fabrication par les mêmes surrénales d’œstrogènes de remplacement.

Cela pourrait justifier un effet vasculaire, congestif de type mâle sur les tissus sexuels hormono-dépendants.

Comme on le voit, ces explications sont très hypothétiques, un seul fait se retrouve dans tous les cas : ces femmes sont toujours caractérisées par une remarquables conservation générale et locale.

Il est certain que les besoins sexuels augmentent vers 35-40 ans chez la femme, au lieu de diminuer comme chez l’homme. Une certaine libération de la personnalité n’y est certes pas étrangères et semble prouver que l’affirmation profonde est plus importante que l’assurance physique.

Il est également certain que des femmes, jusque-là frigides, cessent de l’être et manifestent pendant quelques mois ou quelques années, une sorte d’hypersexualisme.

Comme  si la crainte de devoir définitivement renoncer, provoquait une sorte de libération d’urgence. Presque tous les tabous s’effondrent, et, d’un seul coup, la femme met au service de sa sexualité tout ce qu’elle a acquis d’aisance et d’assurance.

Le caractère nouveau de e comportement, un choix ou un changement inhabituel de partenaire, et, dans quelques cas (qui attirent particulièrement l’attention, mais sont en réalité exceptionnels) une attirance nouvelle vers des partenaires plus jeunes ou de même sexe, tout cela fait parler souvent de virilisation.

Épanouissement ou rattrapage

En fait — épanouissement ou rattrapage — cette augmentation de la libido et de la réponse sexuelle, sûrement limitée à l’extrême par le contexte social (parfois un peu scandaleuse, parfois tout à fait discrète) est bien plus fréquente qu’on ne croit.

Et il faut le secret du cabinet des femmes s’est souvent épanoui de 45 à 55 ans.

Ce qui devrait faire réfléchir aussi bien les convaincues de la relégation que les obsédées de la déchéance physique.

Un nombre respectable de femmes, environ 28 %, conservent une sexualité épanoui de 50 à 70 ans et même plus, bien que ce nombre soit limité par des possibilités ou occasions, indépendantes de la femme elle-même.

Certaines conservent des chiffres hormonaux étonnamment élevés, longtemps après l’arrêt des règles.

D’autres, en dépit d’un appauvrissement hormonal réel, ont eu l’occasion de continuer des rapports sexuels assez réguliers, une ou deux fois par semaine, pendant des années.

On constate alors qu’une stimulation sexuelle régulière est capable, à elle seule, de conserver une lubrification, une expansivité et une contractilité ainsi qu’une intensité orgasmique, très supérieures à ce que leurs taux d’hormones auraient laissé espérer.

Un avantage physiologique

Si la continuité de la vie sexuelle est un incontestable avantage psychologique, c’est donc aussi, de façon évidente, un avantage physiologique.

Mais comment s’en étonner dans un domaine où vascularisation, métabolisme et musculation jouent une si grand rôle ? Normalement sollicitées, il est vraisemblable qu’un bien plus grand nombre de femmes jouiraient de cette conservation.

Un grand nombre des femmes

Un grand nombre des femmes

L’évolution physiologique, elle-même, a donc à souffrir du contexte social de solitude et de relégation.

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