La carence vitaminique peut être radicale des phénomènes des fatigues

Les phénomènes des fatigues, caractéristiques de tous les grands bouleversements physiologiques hormonaux, coïncident toujours avec une carence vitaminique.

On le reconnaît classiquement. Mais presque toujours, sans penser à faire une relation avec le trouble hormonal.

A chaque fois, un explication circonstancielle semble plus évidente :

  • à la puberté, les besoins de la croissance
  • pendant la grossesse, ceux du fœtus
  • à l’accouchement ceux de la lactation (or la fatigue profonde, brutale, peut apparaître dans des cas où la lactation a été supprimée d’office)
  • à la ménopause, le vieillissement
A la ménopause au vieillissement

A la ménopause au vieillissement

Et pourtant, chaque fois, à chacune de ces époques le vitaminothérapie donne des résultats immédiats, éloquents.

Même en phase pré-menstruelle, lorsqu’une asthénie apparaît régulièrement dans des deux ou trois jours qui précèdent les règles, l’action vitaminique peut être radicale.

En gérontologie, le mauvais état général, la fatigue d’intoxication ou de carence, sont un problème fréquent, parfois le seul, mais capable d’empêcher une vie normale et d’atteindre un degré tout à fait pathologique.

Une thérapeutique efficace

Il est donc impératif de réussir une thérapeutique vraiment efficace. On découvre ainsi peu à peu des classifications très précises d’après la réponse thérapeutique :

  • au premier rang, de façon extraordinaire, l’asthénie de ménopause, puis toutes les autres asthénies hormonales : gravidiques, pubertaires, prémenstruelles
  • au deuxième rang, les états de stress :
    • deuil
    • accident
    • effroi
    • choc sentimental
  • très positives, mais plus lentes celles des fatigues de surmenage ou de convalescence
  • en partie seulement celles qui accompagnent les grandes pathologies
  • négativement, sans aucune exception, les fatigues d’origine névrotique ou psychotique

On peut donc supposer des relations réelles entre la perturbation hormonale et la carence vitaminique. Cela méritent des recherches précises sont les résultats seraient intéressants pour toute la vie gynécologique.

Un peu de tout cela, toutes ces formes de fatigue gynécologique se retrouvent à la ménopause avec une intensité parfois exceptionnelle, ajoutées aux troubles de carence hormonale, aux dérèglements métaboliques et vasculaires, aux malaises, aux hémorragies, aux insomnies…

Il faut donc bien admettre de classer cette fatigue là dans les troubles organiques. Cause de fatigue éventuelle et non pas conséquence de troubles psychologiques.

Trouble psychologique

Trouble psychologique

Une perturbations pathologiques

Lui accorder authenticité et importance, non pas comme malaise féminin, mais en tant que signature de perturbations pathologiques.

Sa précocité d’apparition plaidait déjà en faveur d’une organicité bien indépendante des facteurs psychologiques habituellement invoqués.

Mais elle prouve surtout à quel point les perturbations organiques sont déjà franchement engagées, avant que n’apparaissent les premiers signes classiques de la préménopause.

Elle mérite donc une attention particulière.

  • symptôme révélateur du début des désordres de privation, elle doit conduire à une évaluation et une équilibration rapide de la situation hormonale
  • trouble profond, elle exige une thérapeutique, d’autant plus diligente qu’elle a toutes chances d’être efficace

Elle répond spectaculairement en quelques jours à une vitaminothérapie substitutive générale, et elle disparaît complètement en 2 ou 3 mois avec l’établissement d’une hormonothérapie substitutive.

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