Conséquences de la ménopause sur la partie du visage

Les sourcils, les yeux, le nez, la bouche embellissent le visage mais ils sont victimes de la conséquence de la ménopause.

Les sourcils

Les sourcils

Les sourcils

Les sourcils, toujours à moitié levés, ou un peu les deux en même temps, marquent définitivement d’un air soucieux, inquiet ou contrarié, un front que les grimaces et la mobilité d’expression avaient épargné.

Les muscles temporaux

Les muscles temporaux fondent, rétrécissant les tempes et détendant l’extrémité externe du sourcil et de l’œil qui s’affaissent.

L’orbite

L’orbite, pour sa part, peut évoluer de deux façons opposées suivant que la graisse qui le meuble disparaît ou s ‘accumule.

Dans le premier cas, il se creuse, au fur et à mesure de la déshabitation graisseuse péti-orbitaire, accusant le relief osseux, et excavant d’un cerne permanent, circulaire, parfois un peu circonflexe à la partie supéro-interne, le pourtour de l’œil qui paraît rétréci.

Dans le cas inverse d’invasion graisseuse, un œdème envahit souvent cette graisse, particulièrement avide d’eau, et les paupières bouffies s’alourdissent sur l’œil, voilant le regard, tandis que des poches s’affaissent en étages sous les yeux, aggravant péniblement le cerne, et empiétant peu à peu sur les joies.

Les yeux sont aussi donc victimes de cette modifications physiques. La diminution d’acuité visuelle, l’atonie progressive des muscles oculomoteurs sont inconsciemment compensés par un effort inutile des paupières qui, en crispant continuellement le muscle circulaire qui les borde, ferme et rétrécit l’œil qui bientôt ne parviendra plus, même volontairement, à s’ouvrir tout à fait.

De ce fait, l’éclat, parfois même la couleur, s’atténuent et disparaissent. La réouverture notable de l’œil en cours de rééducation montre bien la prépondérance de la contracture musculaire sur l’atrophie cutanées dans ce phénomène de rétrécissement palpébral.

Le nez

Le nez perd sont tissu cellulaire graisseux, maigrit nettement des narines, tandis que son arête s’effile et que s’aiguise une longueur plus ou moins croissante. Il arrive que des nez, autrefois courts et un peu gras, acquièrent ainsi une beauté tardive particulière.

Mais dans le cas inverse, ou quand le visage est mince et étroit, cela donne un air trop pointu ou sévère au visage. Dans certains cas de ce genre, la chirurgie, en raccourcissant très légèrement un nez, anatomiquement parfait, peut obtenir un effet adoucissant plus rajeunissant qu’un lift.

La bouche

La bouche

La bouche

La bouche est, avec l’œil, la zone la plus fragile, parce que la plus mobile et la plus expressive. Et aussi parce que certaines dispositions anatomiques, tégumentaires et musculaires y sont semblables.

Les lèvres, par exemple, subissent la même involution graisseuses et contracturante que les paupières et deviennent beaucoup plus minces, plus sèches et plus plissées.

Entourée, comme l’œil, d’un muscle circulaire, soumise aux tractions latérales (ascendantes ou descendantes) des muscles des joues et aux puissantes contractions ou crispations des mâchoires, la bouche est constamment soumise à leur influence.

Celle-ci peut être assez forte pour marquer un visage même très jeune. Petit à petit, les commissures s’abaissent vers le bas au lieu de s’élever vers la pommette, et durcissent l’expression ou la rendent amère.

Le rictus, peu à peu, d’une ou plusieurs parenthèses tristes, progressivement ineffaçables même au repos et qui se multiplient exagérément dans le rire.

Il est bien évident qu’une nervosité, une tension, l’amertume ou l’agressivité accusent péniblement ces contractures. Mais des crénaux, un mauvais articulé, ou un appareil dentaire, mal adaptés, peuvent jouer injustement le même rôle.

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