On a signalé quelques cas isolés mais très controversés :
- invoqués dans un climat et des milieux particulièrement hostiles et suspects de partialité, lorsque le risque cancérigène n’a vraiment plus été défendable
- peu fréquents et provenant étrangement des mêmes endroits et/ou des mêmes auteurs, ce qui n’est pas une garantie d’objectivité absolue
- signalés enfin, au cours d’enquêtes entachées d’erreurs méthodologiques, statistiques, ou qui avaient négligé des facteurs importants comme les troubles de circulation périphérique ou l’obésité
Sommaire
Un thrombo-embolique
Un accident thrombo-embolique est le fait du blocage d’un sang hypercoagulant dans une région de resserrement anatomique ou de facteurs :
- les unes hypercoagulants augmentant la viscosité sanguine
- les autres ralentissant ou arrêtant, en un point donné, le débit circulatoire normal
Il est vrai que les hormones peuvent avoir une action sur l’un ou l’autre de ces facteurs :
Les œstrogènes semblent pouvoir augmenter légèrement la coagulation sanguine, mais ils favorisent le débit
Coagulation_sanguine
Les rôles des progestatifs
Les progestatifs ralentissent légèrement le débit en augmentant l’adhésivité des plaquettes du sang, en rendant les veines atones et en diminuant la perméabilité des membranes cellulaires.
Ces effets ont été évalués. Il ne s’agit que des de nuances très légères, bien inférieures à ce qui se passe dans une grossesse, et même dans la phase progestative en fin de cycle menstruel.
Les études fondées sur des critères vraiment très stricts ont mis en évidence :
- le caractère tout à fait exceptionnel d’accidents de ce genre
- leur tendance presque toujours spontanément réversible
- le rôle dominant joué par l’existence ou l’apparition de facteurs extrinsèques :
- obésité
- diabète clinique (même latent, à cause des lésions artérielles périphériques)
- artérite ou séquelles de phlébite
- hypertension
- antécédents d’hypercholestérolémie (personnelle ou seulement familiale)
Le rôle de la dose et de la durée du progestatif
Les seuls points sur lesquels toutes les critiques concordent sont le rôle de la dose et de la durée du progestatif employé.
- les incidents sont signalés au-dessus de 5 mg de progestatif. Il n’y a en aucun au-dessous
- ils sont :
- maxima en climat progestatif continu comme la grossesse
- moindres en climat prolongé mais avec interruption menstruelle. Ex : la contraception
- nuls, en outre durée, discontinue. Ex : les traitements séquentiels ou substitutifs
contraception
Donc sauf climat pathologique particulier et association de plusieurs facteurs pathologiques favorisants, les troubles thrombo-emboliques ne sont pas en cause à la ménopause des femmes. Simplement leur éventualité explique certaines des investigation préalables demandées par les médecins.
