Effet de la ménopause sur les joues

Les joues sont moins vulnérables, du fait de leur immobilité relative.

Les joues

Les joues

Les joues

Les joues sont aussi victimes des conséquences de la ménopause. Elles subissent un peu, cependant, les conséquences des contractures des coins de la bouche et des mâchoires, mais surtout, sont sensibles au relâchement tissulaire qui les affaisse et fait perdre leur netteté au modelé de la pommette et au contour de la mâchoire inférieure.

Mais, comme dans toutes les régions graisseuses, la transformation peut se faire de manière diamétralement opposée :

  • la déshabitation graisseuse
    • sur un visage rond, lorsque le squelette est bien lisse et bombé, et que la distension est légère, peut dessiner une nouvelle beauté plus épurée dont les caractères ne dépendront plus que de l’expression
    • dans les deux cas inverses, ossature insuffisante ou distension accusée, le visage peut s’effondrer au point de devenir presque méconnaissable
    • sur un visage déjà maigre, l’amincissement de la couche dermo-épidermique, l’atrophie du tissu cellulaire sous-cutané et la fonte graisseuse associées, révèlent et sculptent un masque osseux tiré, parfois même excavé où toute douceur de modelé a disparu. Là encore, la beauté et l’équilibre du masque osseux, la sérénité ou la gaieté d’expression de ne toucher que des os, et que les enfants n’aiment pas ça
  • l’invasion graisseuse empâte et alourdit les traits au point de faire perdre toute finesse au visage le mieux ciselé

D’autres, ronds et gais, deviennent épais, parfois vulgaires, déformés de bajoues. Et rien n’est plus frappant que la différence entre la joliesse d’un embonpoint d’avant 40 ans qui retrousse les traits et donne un bombé de jeunesse, et cet alourdissement flasque qui les affaisse, les distend, et en trouble la précision et l’expression

Changement de la peau

Avec l’âge, les traits se crispent davantage, et marquent de fins plissés ou de rides profondes le tour des yeux et de la bouche. La peau, de plus en plus mince, devient aussi de plus en plus sèche, et rugueuse.

La ménopause doit à son action involutive, tégumentaire, graisseuse, liquidienne ou musculaire le fâcheux apanage d’un changement de physionomie caractéristique.

Bien que difficilement définissable anatomiquement, car chaque délai en soi n’est pas très marqué, il est brusque, évident, et d’autant plus frappant qu’il touche à la fois la texture, le teint, la consistance, les formes et les expressions du visage, bref, la physionomie plus encore que les traits : c’est le masque de ménopause.

Indépendant de l’apparition des rides qui peut être plus précoce, contemporaine ou beaucoup plus tardive, suivant les peaux et le trophisme général, ce phénomène est assez profond pour qu’on soit saisi, à un an ou deux ans de distance de l’ampleur de la transformation.

Apparition des rides

Apparition des rides

Elle s’est changée en grand-mère, disait un enfant à propos d’une parente qu’il avait pas vue depuis trois ans. L’expression est dure, mais traduit assez bien l’impression, à la fois confuse et certaine, d’un changement de catégorie d’âge en quelques mois.

En trois ou six mois quelques chose de suspendu dans le visage s’est affaissé. L’élasticité au contact ou au pincement a disparu. La souplesse s’est figée, remplacée par des crispations plissées.

L’aspect tendu, pulpeux s’est effacé. Le teint a perdu son éclat, sa transparence… et la femme n’est plus le même personne.

Mais, le plus frappant est le changement de physionomie, d’expression. C’est d’ailleurs le plus mal supporté.

On dit que tout homme est responsable de son visage après quarante ans !… Ce n’est pas toujours vrai pour les femmes. La ménopause pour les femmes intervient souvent précocement et pour des raisons purement métaboliques.

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