L’évolution du prolapsus dans la vieillesse

Ainsi, totalement bénin au départ, le prolapsus peut, dans la vieillesse, devenir une redoutables infirmité. C’est un exemple parfait de la précocité de l’ébauche et de l’évolution  d’une infirmité de vieillesse.

La musculature, et la posture d’une jeune fille, les négligences ou la passivité d’une jeune femme après ses grossesses, la sédentarité abusive admise au fil des ans, tout cela prépare la faiblesse de tout un système que la ménopause brutalement décompense et rend pathologique.

C’est aussi une démonstration de la multiplicité d’action et de la conjugaison des différents effets atrophiques de la ménopause.

Mais dans ces cas particuliers, si la thérapeutique hormonale a un rôle  important de tonification musculaire et de préservation tissulaire, elle ne peut tout assurer, ni tout réparer.

Tonification musculaire

Tonification musculaire

Alors que faire ?

Le pessaire

Il faut éviter le pessaire, solution peu efficace et cause d’irritations dangereuses.

Tous les prolapsus de premier stade, pris à temps, sont susceptibles, avec un appui hormonal, de répondre avec un réel succès à la rééducation posturale et ses techniques particulières de changement de synergie musculaire pour obtenir de façon constante l’avalement du bas-ventre, le soulèvement du périnée et la verticalisation du sacrum.

Elle seule est susceptible d’avoir une action efficace. Et beaucoup de déceptions et de désillusions sont uniquement dues à l’utilisation de techniques non adaptées ou sans éfficacité.

Difficultés

Les seules difficultés rencontrées sont, comme toujours dans ce domaine… ethnographiques ! A quelques rares exceptions près, les femmes latines naturel qu’une hygiène à leurs sœurs germaniques, scandinaves et anglo-saxonnes.

Quand les lésions sont trop avancées et que la rééducation n’est pas suffisante, soit parce qu’il n’y a pas de résultats visibles au bout de trois mois, soit que la patiente est d’aboulie invincible, il faut décider l’intervention chirurgicale.

Chez une femme très âgée, devant un très mauvaise état général on peut se contenter d’interventions de consolidation, surtout vésicorectales, en éliminant les organes génitaux.

Mais pluls la femme est jeune, et plus les interventions doivent être soigneusement préparées et calculées.

C’est le seul moyen d’empêcher des difficultés ou des impossibilités sexuelles de grandes gênes, mais dans l’extrême vieillesse, de véritables infirmités fonctionnelles qui posent de terribles problèmes de décubitus à la moindre maladie, elles sont capables, à elles seules, de créer l’état pathologique qui conduira à la mort.

Mais il serait tellement plus sûr de prévenir.

Il y a une prédisposition au prolapsus, presque toujours décelable dès la puberté, dès les premières grossesses, bien avant la ménopause.

Or, dans ce domaine, la prévention peut être toute-puissante.

Car les prédisposées sont précocement décelables et curables.

  • elles ont un tonus musculaire lâche et doivent s’astreindre pour un développement et une conservation musculaire égale, tout au long de leur vie et particulièrement aux époques d’altération musculaire, puberté, grossesse, ménopause, convalescences, à une discipline un peu plus stricte que les autres
  • elles ont un défaut de posture qui va se dessiner parfois avant, mais à peu près sûrement à la puberté, s’aggraver à chaque grossesse et se dégrader définitivement à la ménopause chez les femmes.
  • Toutes peuvent se corriger et se préserver indéfiniment, d’autant mieux que la prévention aura joué plus tôt.

Au niveau obstétrical

Au niveau obstétrical, la lourde responsabilité de délivrance exige des précautions considérables qui ne sont malheureusement qu’assez peu respectées, sur le moment, dans une optique où l’urgence ou la commodité immédiate priment trop souvent sur le respect de l’avenir.

Lorsqu’il y a des dégâts, il ne faut jamais se contenter de réparations grossières, même si elles semblent provisoirement ou approximativement satisfaisantes.

Il faut toujours rechercher le plus extrême perfection, ne pas hésiter à accepter une intervention dès après la dernière grossesse, et si possible bien avant la ménopause.

Dernière grossesse

Dernière grossesse

A partir de la ménopause

A partir de la ménopause, il ne faut pas négliger le dépistage… Il vaut mieux consulter pour rien que consulter trop tard, d’autant qu’il est bien évident que l’importance des traitements vraie considérablement suivant les degrés atteints.

Une impression de masse inhabituelle à l’intérieur du vagin, et particulièrement à l’effort ou en fin de journée doit conduire en consultation gynécologique.

 

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