Les différentes types d’examens concernant la ménopause

Le détail des investigations relève du domaine technique. Il suffit, sur ce point, de suivre les prescriptions du médecin consulté.

Mais il semble qu’il soit très important de donner quelques précision sur les différentes types d’examens qui peuvent être demandés.

En effet, leur connaissance est bien moins répandue qu’on imagine. Il est tout à fait courant de rencontrer des personnes qui invraisemblablement craignent beaucoup plus une hystérographie que par exemple un curetage sans anesthésie.

hystérographie

hystérographie

Tout examen au nom bizarre est toujours imaginé sous un aspect chirurgical et douloureux.

C’est dangereux, car c’est une très grande cause d’abstentionnisme, et désolant car justement le médecine moderne met à la disposition des femmes une extraordinaire palette d’examens qui tous sont :

  • non sanglantes
  • non traumatisants
  • non douloureux
  • faciles à faire
  • sans inconvénients

Le frottis vaginal

Parmi ceux-ci, le frottis vaginal consiste simplement à prélever un peu de mucosité au fond du vagin à l’aide d’un petit goupillon, afin de pouvoir l’étaler sur une lame, le colorer, et l’observer au microscope.

Si les femmes savaient faire un étalement sur lame, elles pourraient exécuter seules le prélèvement.

Tous les examens qui portent sur le col, coloration ou même ponction biopsie, sont parfaitement indolores, car le col est très peu riche en fibres sensitives. Les mots col et vagin sont parfois inséparables.

La prise biopsie est minuscule et passe presque toujours inaperçue. Il en est de même évidemment pour une ponction biopsie de l’utérus.

L’hystérographie

Est-ce à cause de son nom ? Est-ce à cause d’histoires loufoques, colportées on ne sait pourquoi ?

Elle jouit d’un prestige terrifiant sans pareil. Et c’est tragiquement dommage. Nous avons vu souvent des femmes retarder dangereusement l’examen demandé car elles s’en faisaient une idée invraisemblable.

L’hystérographie consiste à introduire un liquide opaque, radio-visible, dans l’utérus, afin de pouvoir radiographier la cavité et ses contours, ainsi que les trompes jusqu’aux ovaires.

C’est l’équivalent exact de la prise de baryte pour une radio d’estomac ou d’intestin. Ce n’est en aucun cas terrible, et il n’y a même pas la corvée d’avaler une bouillie au goût douteux.

C’est une intervention non sanglante. La plupart des hystérographies se font à l’heure actuelle en aspirant légèrement le col de l’utérus vers la base du vagin à l’aide d’une ventouse.

Ceci permet sans blesser de voir clairement ce qu’on fait et d’introduire paisiblement par le canal naturel, le produit opacifiant. C’est somme toute infiniment moins désagréable qu’un simple lavement.

Des examens plus compliqués, tel qu’un curetage biopsie et la cœlioscopie se font toujours sous anesthésie.

Ils ne sont donc pas douloureux, ils ne sont pas traumatisants. Les 24 heures de clinique exigées le sont, de règle, à cause de l’anesthésie, pas à cause de l’intervention.

La cœlioscopie

Cœlioscopie

Cœlioscopie

Elle consiste à introduire par une minuscule boutonnière camouflée (dans une ancienne cicatrice, les poils pubiens, les replis de l’ombilic), une sonde lumineuse très fine.

Elle permet d’observer sans dommages et avec précision, l’extérieur des trompes, et les ovaires, inaccessibles à d’autres examens, et l’ensemble du péritoine.

Elle permet également de faire un prélèvement du liquide péritonéal pour voir s’il existe des cellules cancéreuses. C’est un moyen d’examen remarquable qui remplace dans de nombreux cas les anciennes laparotomies exploratrices.

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