Les modifications physiques que provoque la ménopause

La fonction ovarienne se présente d’une envergure impressionnante. Maintenant, les modifications physiques que provoque la ménopause prennent des valeurs très diverses.

D’abord comme toujours, les manifestations varient suivant les sujets : à peine perceptibles chez certaines femmes ménopausées, elles sont chez d’autres rapidement constituées et atteignent parfois, précocement, un état franchement pathologique.

Et cela peut dépendre aussi bien de la variété des modifications hormonales que, pour des taux hormonaux semblables, de la variété de sensibilité aux hormones, non seulement d’un organisme par rapport à un autre, mais aussi de certains tissus par rapport à d’autres chez une seule et même personne.

Modifications hormonales

Par ailleurs, précocité d’apparition, intensité, aggravation diffèrent sensiblement suivant qu’il s’agit :

  • de zones (organes ou tissus) hormono-dépendantes, dons immédiatement et étroitement concernées par les variations hormonales (c’est le cas de toute la sphère génitale)
  • d’organes ou tissus hormono-sensibles concernés, mais à un degré moindre et moins rapide (métabolisme cellulaire, peau, œil, os, tissu conjonctif, etc)

 

œil

œil

Modifications ovariennes

Certains d’entre eux seront touchés aux deux titres, directement à cause de leur hormono-dépendance, secondairement à cause de l’association de modifications cutanées, conjonctives ou musculaires.

Dans ce domaine, le sein tient un rôle à part. Influencé au premier chef en tant que glande par toutes les modifications ovariennes, à cause de sa constitution particulière, il est plus que toute autre région du corps directement influencé par les modifications tégumentaires (épidermiques, dermiques), conjonctives, graisseuses, fibreuses et musculaire.

Il mérite donc à ce titre une place à part.

Malgré ces différences de base, les modifications physiques ont des caractères communs. Franchement pathologiques ou à peine esquissées, précoces ou tardives, elles sont, de tous les troubles de la ménopause, les seules à posséder le fâcheux privilège d’un triple caractère particulièrement défavorable.

Alors que tous les autres troubles peuvent être inconstants, parfois un peu compensateurs, plus ou moins aisés à dominer ou dissimuler, les modifications physiques de la ménopause sont toutes et toujours :

  • évidentes
  • inéluctables
  • défavorables

Elles ont un autre trait particulier, qu’il importe de souligner d’avance : elles sont toutes favorablement influencées par une thérapeutique hormonée bien conduite.

Et c’est dans ce domaine peut être que les résultats sont les plus spectaculaires et, au-delà de la seule ménopause, semblent agir favorablement sur le vieillissement lui-même.

Vieillissement

Vieillissement

Mais, contrairement aux troubles physiologiques, par exemple, qui peuvent, dans bien des cas, et quelle que soit leur importance, être complètement effacés, certaines transformations physiques ne sont que partiellement réversibles une fois installées.

Aussi cette lecture qui peut paraître inutilement pénible — et pour des jeunes intolérable — paraît-elle essentielle, dans toute sa crudité, pour souligner avec assez d’emphase la nécessité d’une vigilance, d’une prévention, d’une discipline seules capables, mais vraiment capables, d’assurer les résultats encourageants auxquels nous assistons depuis quinze ou vingt ans.

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