Statistiques d’une évolution cancéreuse des plusieurs femmes

Ces faits, bien connus dès le départ, ont servi de justification et de motivation aux premières hormonothérapies substitutives.

L’obstination des cancérophobes

Mais pendant des années, leur évidence expérimentale, clinique et statistique, ne parvint pas à vaincre l’obstination des cancérophobes.

Pourtant, les résultats de traitements hormonaux de toute espèce, et surtout les immenses statistiques fournies par les traitements contraceptifs, portant sur un nombre de patientes qui se comportent par millions, et un nombre d’années-traitement qui dépasse de loin tout ce qui a pu être dans l’histoire de la médecine, en recherche thérapeutique, concordaient et confirmaient ce point de vue.

Recherche_thérapeutique

Recherche_thérapeutique

Des œstrogènes seuls ont été prescrits, parfois à forte dose, pendant des périodes de plusieurs années :

  • sur 206 patientes pendant plus de 5 ans : aucun cancer
  • sur 120 femmes ménopausées, et une durée représentant 601 années-traitement, le pourcentage normal aurait du être de 5 à 6 % : il a été nul
  • sur 304 femmes traitées depuis plus de 20 ans, régulièrement examinées, 18 auraient dû présenter une évolution cancéreuse, d’après les normes statistiques de leur pays : il y a eu qu’une seule

Le nombre considérable de statistiques

Il serait lassant d’énumérer ici le nombre considérable de statistiques de ce genre.

Aucune preuve n’a pu être faite de cancérisation due à une administration, même prolongée, d’œstrogènes. Les statistiques montrent, au contraire, une réduction considérable de fréquence chez les femmes hormonées.

Les progestatifs, entrés à grand fracas dans la thérapeutique moderne, par le biais de la contraception, ont montré immédiatement, et sans aucune défaillance, une action préservatrice indiscutable vis-à-vis du cancer.

Cette action a été si rapidement évidente, cliniquement et statistiquement, que c’est elle qui a finalement réussi a faire basculer dans un sens positif l’attitude des praticiens vis-à-vis des hormones femelles.

  • pincus, le père des contraceptifs, le plus ancien utilisateur, la plus longue et la plus vaste expérience, considère que c’est une indiscutable prévention des cancers génitaux. Il estime les cancers sous traitement à 1/25 du taux normal
  • la kayser foundation U.S.A. a surveillé 18 000 femmes sous contraceptifs pendant 5 ans : il y a eu aucune augmentation, mais au contraire diminution des cancers génitaux
  • sur 2 040 femmes sous Enovid, on aurait dû, suivant les statistiques, s’attendre à découvrir 11,8 frottis suspects. Il n’y en a eu aucun
  • aucun non plus chez 364 femmes sous Ortho-novum contrôlées par biopsie de l’endomètre

Sur plus  de 15 enquêtes portant sur plusieurs centaines ou plusieurs milliers de personnes surveillées pendant des années.

  • 11 n’ont pas un seul cas douteux
  • et 5 seulement ont décelé de 0,2 à 0,7 % de frottis suspects

C’est-à-dire moins de 1/20 du pourcentage statistique des femmes non traitées.

Le nombre des cancers

Au cours de traitements de ménopauses, le nombre des cancers décroit statistiquement de façon encore plus impressionnante.

Certains disparaissent  des statistiques presque totalement ou totalement.

Pincus, Rhodes, Wilson aux USA, Greenblatt, Teter, en Europe, auteurs des plus grandes séries, Denoix, Mauvais-Jarvis, Netter, Vignalou, Rozenbaum, etc., en France, n’y voient non seulement aucun risque, mais souvent au contraire une véritable prévention.

l’action des hormones sur des cellules cancéreuses

Mais il y a plus. Il a été possible d’étudier l’action directe des hormones sur des cellules cancéreuses, expérimentalement et en thérapeutique.

Cancer

Cancer

Ajouté à des cultures de cellules cancéreuses, l’œstrogène ne modifie no dans un sens ni dans l’autre, le pourcentage de suivre de ces cellules, ou leur activité.

Si on introduit de la progestérone dans des cultures de cellules cancéreuses, à partir d’une certaine concentration, celles-ci sont rapidement détruites.

Si la progestérone est accompagnée d’œstrogènes, son action est renforcée et elle devient efficace à moindre dose.

L’implantation sous-cutanée ou intra-musculaire d’extrait de cancer de l’utérus, ne peut se développer chez les animaux s’ils reçoivent en même temps de la progestérone.

Cette action a été utilisée avec succès en thérapeutique humaine où on obtient la régression de certains cancers sous progestérone et, particulièrement, une action certaine contre les métastases.

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