L’utilité de l’information vis-à-vis de la ménopause

Il n’est donc pas possible de s’occuper valablement de la ménopause sans envisager un très grand effort d’information.

L’utilité de l’information générale

L'utilité de l'information générale

L’utilité de l’information générale

Une information générale est nécessaire pour la société, au niveau des décisions politiques, économiques et sociales, des tendances patronales, des revendications syndicales, dont aucune des décisions, aucune des orientations ne correspond jamais à la réalité des besoins, des capacités ou des possibilités.

Il faut donc définir de façon claire, la ménopause :

  • la réalité de ses problèmes, la nécessité de s’en occuper, qui se heurtent sans cesse à une négligence, une ignorance (souvent voulues) de la gravité des phénomènes, les conséquence de la ménopause
  • mais aussi ses limites. Car à l’opposé, étranglement, on en déduit des conséquences d’exclusion, d’invalidité, tout à fait exagérées même chez des femmes non traitées, et tout à fait inacceptables lorsqu’il s’agit de femmes traitées

La réalité du problème exige des mesures d’information, de prévention, de dépistage et de traitement sérieux,… après quoi il n’y a plus de problème !

La connaissance des limites implique que l’on cesse de calculer et d’organiser une vie comme si elle finissait à 50 ans.

Mais ce n’est pas un problème exclusivement féminin, dans l’optique gérontologique, toutes les conceptions actuelles sont inadaptées à ce que la vie humaine est devenue. Aussi bien à sa prolongation qu’à sa conversation.

L’utilité de l’information des femmes

L’information des femmes est, bien sûr, essentielle. Comment faire réaliser cette prise de conscience si les intéressés ne la réalisent pas elles-mêmes.

Trop, beaucoup trop de femmes ne songent pas à consulter ou n’osent le faire, croyant leurs troubles trop ordinaires ou inévitables et incurables.

N’est-ce pas navrant au regard des possibilités médicales actuelles (54 % seulement des Français savent qu’il existe un traitement médical de la ménopause chez les femmes) ?

La plus grande partie d’entre elles ignorent complètement que les progrès de la thérapeutique, à quel moment celle-ci être sollicitée et, préventive, substitutive ou réparatrice, quelles sont ses possibilités réelles.

Il faut le leur apprendre comme en l’a fait pour les vaccinations, les dépistages…

Cela leur permettait une organisation de leur vie plus judicieuse et profitable, une lutte sereine et motivée, techniquement orientée et autrement efficace.

Comment sinon leur faire comprendre l’intérêt de certaines précautions de jeunesse, de surveillance, de discipline, à l’âge adulte, plus tard de dépistage et de traitement systématique.

L’utilité d’une contre-information

Mais une contre-information sera, aussi, vraisemblablement nécessaire.

Bien ou mal informées, trop, beaucoup trop de femmes ont été inhibées par l’avalanche de campagnes alarmistes, de théories contradictoires.

Il faut dépassionner le problème, rétablir le calme dans les esprits. Mais pour cela l’information devra obligatoirement (comme pour la contraception) inclure non seulement l’exposé des connaissances actuelles, mais aussi une remise en cause loyale et claire de toutes les erreurs et divagations passées.

Contraception

Contraception

L’information, si elle est seulement morale ne sera jamais suffisante.

Ce qui est sain et raisonnable frappe beaucoup moins que l’acharnement, le véhémence fanatique, hystérique et irrationnelle. Il faut tenir compte de ce fait.

Car aussi longtemps qu’elles n’auront pas été dénoncées (aussi fortement, aussi souvent et avec autant d’insistance qu’elles avaient té énoncées) une inquiétude, une angoisse, persisteront qui retiendront la plupart, et empêcheront les autres d’agir sereinement sans arrière-pensées.

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