La grande vogue psychosomatique

On a beaucoup discuté de l’origine et du mécanisme des troubles de la ménopause.

Troubles nerveux

Trouble nerveux

Trouble nerveux

La grande vogue psychosomatique ne pouvait laisser passer une si belle proie sans tenter de s’en emparer.

Elle ne put pourtant tout expliquer, et surtout pas les modifications physiques ou pathologiques.

Il n’est plus possible de nos jours de séparer les troubles dits nerveux, ceux de la conscience ou de l’humeur, des éléments biochimiques capables de les nuancer ou même de les créer de toute pièce.

La ménopause est évidemment un terrain de choix pour les troubles neuro-végétatifs et leur traduction psychologique, ou l’inverse.

Mais les progrès constants de la physiologie expérimentale moderne enlèvent n’y trouve qu’une origine psychologique, ou même hystérique, pour dévoiler, à leur place, des causes organiques précises, mesurables, ou logiquement concevables.

Rôle du cortex

Un cœur qui s’accélère au repos, sans cause apparente, provoque un sentiment d’angoisse, alors que le même rythme semble tout naturel, par exemple en cours d’activité physique, ou après une émotion.

Des variations de régulation intérieure : chaleur, essoufflement, excitation, apathie, somnolence, qui ne dépassent pas les variations quotidiennes, mais que rien de logique n’explique au moment où elles se produisent, sont également ressenties comme un malaise.

La grille de connaissance archaïques

Ces phénomènes déclenchent en effet un signal d’alerte, car ils se heurtent aux systèmes les mieux équilibrés et les mieux codifiés du cerveau humain : la grille de connaissance archaïques, inscrites dès avant la naissance, dans les cellules de l’écorce cérébrale, et qui règlent le comportement par rapport aux sensations intérieures.

Cerveau humain

Cerveau humain

Ils ne correspondent pas non plus à l’extraordinaire échafaudage de classifications : des notions acquises tout au long de la vie, des réflexes conditionnés accumulés, à l’occasion de chaque sensation, de chaque émotion, de chaque événement.

Aussi, à la ménopause, la plupart des phénomènes ressentis, paradoxaux, inexplicables, créent donc à priori, par rapport au connu, conscient ou inconscient, un état de malaise ou d’angoisse.

Ce sont des sensations de désordre, de désorganisation.

L’écorce cérébrale

L’état fonctionnel de l’écorce cérébrale a également une influence directe sur le niveau et la qualité des sensations, le pouvoir de stimuler ou d’inhiber les perceptions, leur traduction ou leur explication.

Sous l’effet d’une obsession ou d’une concentration particulièrement intense, les processus corticaux deviennent dominants et inhibent les informations même douloureuses.

Mais lorsque le cortex est irrité ou épuisé par des stress physiques, émotifs ou psychologiques :

  • fatigue
  • souffrance
  • insomnie
  • tension nerveuse de contrôle et d’inhibition des sensations

Ces dernières prennent alors une importance particulière, diffusent avec plus de facilité, sont perçus avec plus d’intensité.

  • L’intensité de la douleur
  • la sensation de malaise
  • les réactions d’angoisse
  • d’intolérance ou d’irritabilité
  • dépendant donc énormément de l’intégrité fonctionnelle du cerveau
  • de son état de repos ou d’activité
  • d’excitabilité ou de passivité
  • de bien-être ou de fatigue.

Elles peuvent sans cesse être contrôlées, freinées, ou supprimées, ou au contraire augmentées et même exaspérées à ce niveau, sans qu’il y ait modification de l’intensité des stimuli en cause… et sans que la personnalité du sujet puisse en être inculpée.

 

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