A l’âge de 60 ans : comme une sève disparue que l’on sentirait revenir

On a l’impression à un véritable retour en arrière.

La réponse trophique est toujours étonnante et rapide.

La muqueuse vulvo-vaginale

La muqueuse vulvo-vaginale, première atteinte par la carence ovarienne est aussi la plus favorisée par la thérapeutique hormonale.

Elle se transforme spectaculairement, épaissit à vue d’œil, s’assouplit, reprend son plissé ondulé, une belle couleur rouge, tandis que les sécrétions est retrouvé et l’action est si franche, si complète, que dans certains cas d’atrophie interne, des examens exploratoires, auxquels le rétrécissement atrophique opposait un obstacle infranchissable, sont à nouveau possibles en quelque jours de traitement.

Artrophi

Artrophi

Cette réponse complète, trophique et sécrétoire, à la particularité de se produire franchement à tout âge, et ce n’est pas un des moindres étonnements du praticien que de la voir se réaliser chez de très vieilles femmes, après des années d’atrophie.

L’avivement muqueux a un autre effet

L’avivement muqueux a un autre effet : il restitue à la muqueuse sa résistance aux infections. Sous une forme subaiguë ou chronique, elles sont, nous l’avons vu, fréquentes chez les femmes ménopausées.

Mais avec une trophicité et des sécrétions normales, la muqueuse microbiennes et, dans bien des cas, ulcérations et infections disparaissent spontanément.

Seuls quelques cas sérieux demandent une antibiothérapie ou un traitement local. En association avec l’hormonothérapie, les résultats sont rapides et durables.

L’avivement est également sensible dans les processus cicatriciels

L’avivement est également sensible dans les processus cicatriciels. Sous hormonothérapie, nombre d’ulcérations guérissent spontanément.

En chirurgie, et particulièrement dans les interventions gynécologiques, on constante une nette activation des cellules et de la vascularisation des parois. Les suites opératoires sont exceptionnellement  bonnes, avec cicatrisation rapide et sans adhérences.

La normalisation anatomique cellulaire

membrane_cellulaire

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Mais l’effet le plus important de cette revivification est la normalisation anatomique cellulaire. C’est la règle. Et elle est, à échéance variable, toujours complète, quel que soit l’état de départ. Les anomalies, les déformations des cellules et de leurs noyaux disparaissent.

Les hyperplasies se calment. Les atrophies s’enrichissent respectives normales. En un an maximum tous les frottis retrouvent la classe. Et cela, quel que soit l’âge, aussi longtemps que le traitement est poursuivi.

Avec une thérapeutique précise, équilibrée et régulière, les résultats après quelques années sont vraiment remarquables.

Les différentes couches cellulaires disparues se sont reconstituées intégralement au point qu’il n’est pas rare que des patientes de 60 à 70 ans, traitées depuis quelques années reçoivent parfois d’un laboratoire, induit en erreur par l’aspect jeune du frottis, un compte rendu avec la mention aucun signe de grossesse sur ce frottis !…  au lieu des implacables commentaires de ménopause féminine confirmée ou d’atrophie profonde habituels à cet âge !

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