La ménopause coïncide avec la fin de la vie

Ces changement d’après Maygrier ne peuvent arriver sans que la femme n’en éprouve quelques inquiétudes, certaine alors d’arriver à une époque fatale ; il  faut la rassurer et l’instruire d’avance des événements qui se succèdent afin qu’elle n’en sont point effrayée.

Les femmes doivent être d’autant plus attentives à observer les règles de leur vie dépend souvent du soin qu’elles prennent alors de leur santé.

La ménopause coïncide alors presque toujours avec la fin de la vie

La ménopause coïncide alors presque toujours avec la fin de la vie

La menace de mort

Mais la menace de mort associée, obsédante caractéristique de cette époque, réapparaît souvent dans son œuvre, comme chez tous les auteurs du XIX e siècle.

La ménopause, en effet, coïncide alors presque toujours avec la fin de la vie. Troubles et pathologies de l’une et de l’autre sont souvent étroitement confondus.

Et cela va créer une dramatisation encore plus certaine que pour l’accouchement.

Tristesse et inquiétude

La femme se montre généralement triste et inquiète, très soucieuse de cet état qu’elle croit être souvent l’annonce d’une maladie ou d’une fin prochaine.

Souvent, à la suite de quelques-unes de ces indispositions graves, la femme tombe dans la largeur, le marasme et meurt misérablement ; souvent aussi elle n’arrive au tombeau qu’après avoir éprouvé des douleurs les plus intolérables, suite nécessaire des maladies cruelles auxquelles elle finit par succomber.

Ces maladies sont la métrite, les inflammations de bas-ventre, les ulcérations de la matrice, le cancer, soit de la matrice, soit des mamelles, etc.

Combien ne s’en trouve-t-il pas qui périssent, victimes des maladies qui les assiègent à cette époque orageuse de la vie, ou dont la santé reçoit des atteintes plus ou moins profondes Maygrier.

Inquiétude

Inquiétude

Sujets d’étonnement

L’histoire de la ménopause dans l’histoire de la médecine, est pleine de sujets d’étonnement :

  • en dehors de certains aspects folkloriques, l’ancienneté de certaines connaissances :
  • la fréquence et la haute fantaisie des déplacements de matrice. Eminemment mobile et capricieuse, elle descend, se plie, se tord, se divise et, ne reculant devant rien, monte même parfois pour se fixer au foie
  • l’importance, la fréquence des infections, fleurs blanches qui semblent avoir été une complication majeure de la plus haute Antiquité jusqu’à la dernière guerre et aux antibiotiques
  • la notion chronologique précise d’une aménorrhée entre 45-50 ans, quelque soit le texte, l’époque ou le pays
  • la lutte sans espoir des femmes pour ne pas entrer en relégation. Tous les auteurs depuis l’Antiquité signalent la difficulté de savoir l’âge exact de leurs patientes qui essaient désespérément de le dissimuler

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