Des risques d’effets virilisants en cours du traitement

Le risque de virilisation est un faux problème qu’on ne devrait pas avoir à traiter ici. Cependant il est peut-être nécessaire de la faire pour dissiper certaines inquiétudes.

Des hormones femelles

Les traitements modernes de la ménopause se font à peu près exclusivement avec des hormones strictement femelles. Il est bien évident que des œstrogènes ne sauraient être en cause.

Pour ce qui est des progestati

Chute_cheveux

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fs, le choix de produits est vaste.

Certains ont des effets œstrogéniques dominantes, d’autres des effets progestatifs dominantes, d’autre enfin des effets légèrement androgéniques. Cela peut se traduire pour ces derniers par :

  • des effets favorables :
    • sur la libido
    • sur la forme et le dynamisme, excellent chez les grandes asthéniques
    • sur une tendance au risques d’embonpoint où la rétention de liquide
    • des effets défavorables
      • chute des cheveux ou/et pousse de duvets
      • tendance séborrhéique de la peau et des cheveux

 

Ces différentes d’action en sont pas un désavantage mais bien au contraire un avantage.

Les premiers peuvent être judicieusement employées sans aucun effet fâcheux chez les femmes ayant tendance à la prise de poids, à une forme d’asthénie permanente, ou encore à des gonflements mammaires ou abdominaux désagréables.

Ils sont au contraire évités chez les femmes ayant naturellement des hormones surrénales déjà fortes et actives.

Risque de nuances

Il n’y a donc risque que de nuances, et ces nuances sont parfaitement modulables pour un spécialiste expérimenté.

La réalité de relations entre hormones ovariennes et certaines modifications métaboliques, ne peut être ignorée ou négligée.

La Kayser Foundation a surveillé 18 000 femmes sous contraceptifs pendant 5 ans.

Elle a constaté des modifications de la tension artérielle, de la viscosité sanguine, des sucres et des graisses, réelles, statistiquement mesurables, semblables en plus léger à celles des grossesses normales, mais si légères qu’elles n’excèdent jamais les limites physiologiques.

Dans le traitement hormonal

Mais le traitement hormonal à la ménopause ne cherche pas comme en contraception à bloquer l’ovulation et réaliser un état permanent de pseudo-grossesse.

L’apport hormonal est plus léger, et plus physiologique : la progestérone indispensable n’apparaît que 5 à 10 jours par mois.

De ce fait, les désavantages même minimes des contraceptifs sont alors insignifiants, ou le plus souvent inexistants.

En comparant les modifications, les incidents ou les pathologies éventuellement constatés, et leurs différents degrés, pendant le grossesse ou la contraception, dans le cycle menstruel ou en hormonothérapie substitutive de ménopause, on peut détacher plusieurs notions essentielles :

  • il ne peut y avoir réaction pathologique que lorsqu’une prédisposition morbide particulière reconnue ou latente, acquise ou héréditaire, rend l’organisme ou certaines de ses fonctions insuffisantes ou inaptes à s’adapter aux modifications biologiques légères causées par les hormones ovariennes : ce sont des antécédents héréditaires, un passé pathologique ou une tendance hypercoagulante, choléstérolémique, diabétique, obèse et/ou hypertensive.
  • ces modifications ne deviennent appréciables que si les doses sont très fortes, ou régulières et continues.
Obèse

Obèse

Ce qui exclut une action éventuelle de la thérapeutique climatérique, où l’alternance dans l’intensité des effets œstrogéniques ou progestatifs, en faisant varier sur quelques jours, l’hyper ou l’hypoviscosité sanguine, l’hyper ou l’hypoperméabilité des membranes cellulaires, empêchant, ou en tout cas ne favorisent guère la constitution de caillots ou les accumulations liquidiennes ou graisseuses

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