Les causes de la fatigue à la ménopause

Tous les troubles vasculaires, en hyper ou hypotension en constriction ou en dilatation sont cause de fatigue.

Les troubles vasculaires

L’asthénie neuro-circulatoire constitue le tiers de la clientèle cardiologique, et les 9/10° des pseudocardiopathies de ménopauses.

Caractéristique des déséquilibres du système sympathique, elle s’accompagne en général de palpitations, de précordialgie, de gêne respiratoire avec angoisse, panoplie classique de la ménopause.

Les modifications liquidiennes

Les modifications liquidiennes, le changement de perméabilité cellulaire donnent une fatigue d’intoxication, par ralentissement des métabolismes et des échanges, de l’apport d’oxygène et de l’élimination des scories.

Or, nous l’avons vu, la ménopause est particulièrement riche en troubles et variations de ce genre.

Les désordres métaboliques cellulaires

Métabolisme cellulaire

Métabolisme cellulaire

Enfin tous les désordres métaboliques cellulaires sont cause de fatigues. Et à la ménopause ils sont multiples :

  • troubles de fixation ou élimination des graisses et des protéines
  • perturbations de la régulation des sucres
  • modification du taux des électrolytes indispensables à l’équilibre et aux échanges cellulaires :
    • magnésium
    • phosphore
    • sodium
    • oligo-éléments
      • les phosphores qui accusent des fuites rénales importantes dans toutes les crises hormonales et jouent un rôle essentiel dans la contraction musculaire
      • le calcium plus ou moins mis hors de cause dans l’exercice sportif, mais qui reprend ici  une nouvelle importance du fait de l’importance des remaniements humoraux et hormonaux et de leurs conséquences dans le métabolisme osseux
      • Tous entraînant une fatigabilité musculaire particulière avec sensations, contraction, fourmillements et tics tétaniques, et on peut imaginer que les muscles n’échappent pas à des perturbations, capables de modifier des structures osseuses

Comment s’étonner alors que la ménopause soit aussi franchement marquée du sceau de la fatigue : elle représente un peu à elle seule, tour à tour ou ensemble, chacun des cas que nous venons d’énumérer.

Mais il semble exister chez les femmes, et chez les femmes exclusivement, des phénomènes particuliers qui ne répondent ni à l’une ni à l’autre catégorie et sont pourtant objectifs et mesurables.

Imperceptible chez les unes, envahissante et perturbante pour d’autres, une mollesse, une sorte de largueur physique, objectivées par une baisse de tonus nerveux et musculaire, et une laxité ligamentaire particulière, apparaissent, étrangement identiques, à diverses périodes de la vie féminine :

  • puberté
  • début de grossesse
  • période prémenstruelle
  • post-partum
  • ménopause

Les femmes, alors, ont de la peine à se sentir droites, à se mouvoir, elles présentent des troubles fréquents, plus ou moins passagers, de l’accommodation visuelle et une augmentation de la laxité musculaire.

Elles deviennent maladroites, se heurtent fréquemment aux angles de meubles, aux embrasures de portes, elles contrôlent mal leurs mouvements, lâchent des objets, et leurs chevilles se tordent de façon inhabituelle.

Avec l’asthénie, et malgré une involution fibreuse déjà sensible à 50 ans, on trouve parfois, en préménopause, un peu de cette laxité ligamentaire, caractéristique des grandes variations hormonales, et maladresses, accidents se multiplient, anormalement.

Absolument caractéristiques de la physiologie féminine, inconnus du sexe mâle, ces phénomènes mériteraient des études bien plus approfondies. Relèvent-ils d’un déséquilibre hormonal, éléctrolytique, neurologique ou circulatoire ?

Sont-ils la conséquence des modifications de perméabilité des membranes cellulaires et de la viscosité sanguine, si particulières à ce sexe et susceptibles d’altérer le rythme et la qualité des échanges :

  • nutrition
  • oxygénation
  • élimination des toxines

Leur variations sur quelques jours ou quelques mois, qui les rendent déconcertants et difficiles à définir, semblent cependant assez bien correspondant toujours à des périodes d’hyperviscosité et d’imperméabilité au moment des fortes variations hormonales :

  • début de puberté
  • fin de la phase progestative du cycle menstruel
  • début de grossesse
  • début de ménopause
Age de puberté

Age de puberté

Les périodes de pleine forme étant au contraire celles de fluidité :

  • avant la puberté, après la ménopause de la femme, donc en dehors de la phase gynécologique
  • après règles, jusqu’à l’ovulation
  • en milieu et presque jusqu’à la fin de grossesse

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