Apparition des risques d’hypertension au cours du traitement

De nombreuses études sur ce sujet semblaient apparemment contradictoire.

Mais il faut bien avouer que les statistiques péchaient souvent pat un défaut d’information préalable : pas de prise de tension artérielle avant le traitement, pas d’examen général, ignorance des antécédents.

Les équipes scientifiques les plus sérieuses se sont penchées avec beaucoup de rigueur sur ce problème pour tenter de l’éclaircir.

Hormonothérapie et hypertension

Hypertension

Hypertension

Il existe un rapport indubitable entre hormonothérapie et hypertension à la ménopause. Les œstrogènes agissent sur plusieurs points délicats du mécanisme hépatite qui procède à une partie de la régulation de la tension artérielle.

Mais les modifications sont infiniment légères et semblent assez proches du mécanisme constaté en cours de grossesse normale, et les auteurs insistent sur le fait que lorsque des critères très stricts sont respectés, ces faits sont rarisimes.

Par contre, les réactions sont différentes lorsqu’il s’agit de femmes déjà porteuses des tendances naturelles.

On est également frappé par la présence presque constante de troubles associés :

  • prise de poids importantes
  • antécédents de pathologies rénales
  • troubles du métabolisme des sucres, des graisses, ou des deux
  • notion d’hypertension artérielle familiale

Ainsi donc, il semble bien que la prise d’œstro-progestatifs n’ait pas une action pathologique directe, mais extériorise un certain nombre de facteurs pathologiques latents, congénitaux ou acquis, comme le fait la grossesse lorsqu’une faiblesse particulière du terrain empêche l’organisme de s’adapter aux modifications.

Les hormones apparaissent plutôt comme facteurs de décompensation, révélateurs ou majorateurs d’une anomalie sous-jacente jusque-là méconnue, su’il faut rechercher et qui ne souffre pas qu’on la néglige.

L’apparition d’une hypertension

L’apparition d’une hypertension au cours de traitement de ménopause de longue durée est infiniment moins fréquente que sous contraceptifs, et pour tout dire rarissime.

Mais ceci explique cela. Il est rare en effet qu’une hypertension essentielle ne se sont pas manifestée dès la jeunesse au cours de maladies ou des maternités.

Pour la même raison, il est rarement nécessaire de supprimer ou d’éviter le traitement hormonal lorsque l’on rencontre une hypertension en post-ménopause. A quelques très rares exceptions près, ces tensions artérielles sont :

  • ou d’origine climatérique
  • ou des hypertension de grandes obésité

Traitement hormonal

Les premières cèdent à des calmants vasculaires puis au traitement hormonal qui ralentit l’excitation hypophysaire responsable, les deuxièmes à l’amaigrissement.

Ni les unes ni les autres n’empêchent le traitement hormonal comme le traitement hormonal n’empêche pas leur traitement spécifique.

Il suffit d’utiliser de faibles doses d’œstrogène choisi parmi ceux qui ont l’action la moins forte sur le système de la pression sanguine.

Pression_sanguine

Pression_sanguine

Cependant, malgré l’extrême rareté d’évolution pathologique, la possibilité d’interaction œstrogène-pression artérielle exige un bilan rigoureux au départ, et une surveillance vigilante ensuite au cours du traitement.

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