La modification apparaît sur la peau du corps

Après la partie du visage, la peau du corps commence à présenter , elle aussi, de nombreuses irrégularités de teint et de grain. Rougeurs, granulés et plissés, taches brunes révélatrices, mini-excroissances variées, verrues, pendeloques brunes, points rubis… Le cou, le décolleté, les bras, les mains, sont les premiers touchés.

Amincie, finement ou grossièrement squameuse, et irrégulière, la peau se laisse facilement décoller du plan profond. Elle devient trop mobile, beaucoup moins élastique et résistante, et plisse finement comme un papier froissé au lieu de glisser sans céder, sous le doigt.

Les bras et les jambes

 

Jambes et bras

Jambes et bras

La modification apparaît sur la peau du corps. Comme les bras et les jambes, certaines zones pauvres en glandes sébacées se recouvrent de squames rugueux qui semblent, sans cesse, s’exfolier ou deviennent parfois franchement kératosiques.

Une corne se forme aux coudes, mais surtout aux pieds et particulièrement aux talons, où elle peut devenir particulièrement épaisse et crevassée.

Consistance, régularité et souplesse

Ayant perdu son épaisseur et sa souplesse, la peau perd aussi la régularité de ses adhérences, et de ses vascularisations, la continuité de son soubassement.

Comme au visage en effet, la couche cellulaire sous-cutanée perd sa consistance, la régularité et la souple fermeté qui la sous-tendait. Des ébauches de plis, de  creux, de bosses et de grippages s’esquissent, sans modification de poids.

Au cou, en avant des oreilles, entre les seins, aux emmanchures des bras, aux genoux, à l’intérieur des cuisses, apparaissent de fines fripures. Les bras, les jambes, le dos même, perdent leur modelé uniforme et prennent un aspect irrégulier, même en l’absence de toute modification de poids.

 

Des mensurations systématiques montrent, à poids constant un épaississement net du cou, de la taille et des hanches qui signe éloquemment en relâchement musculaire et un tassement vertébral que confirme une perte de taille, beaucoup plus sensible et précoce que chez l’homme. De 50 à 70 ans, une femme perd fréquemment de 5 à 10 cm.

Cette réduction, ce tassement relèvent d’une déformation deposture où mes hormones féminines ont joué dès la puberté un rôle significatif à peine indirect.

Chaque bouleversement hormonal féminin :

  • puberté
  • grossesse
  • pré-menstruation
  • ménopause, s’accompagne d’une nette diminution du tonus musculaire et d’une augmentation de laxité correspondante

Favorable à l’élasticité et aux distensions nécessaires, à la maternité et à l’accouchement, cet effet est responsable d’une grande partie de la différence de force, de rapidité, de réponse musculaire à la commande nerveuse entre les deux sexes.

Il est malheureusement responsable aussi d’une beaucoup plus grande faiblesse de tonicité posturale chez la femme.

Les conséquences de la faiblesse de tonicité posturale

Les conséquences défavorables de cette faiblesse posturale se manifestent souvent dès la puberté.

Ainsi se trouve réalisée une ondulation antéro-postérieure accusée de la posture verticale, et cet ensemble cambrure-voussure caractéristique de la plupart des femmes.

Apparu parfois dès la puberté ou pendant les grossesses ce type de posture est particulièrement vulnérable aux diminutions de musculation, comme à l’apparition de contractures de compensation.

Or, à la ménopause, les grands bouleversements hormonaux provoquent à nouveau un relâchement musculaire sensible.

Mais cette fois, la sédentarité croissante, presque absolue, le vieillissement progressif y ajoutent de sévères facteurs aggravants.

Et la posture, de plus en plus difficile à maintenir, se déforme davantage. Debout, et encore plus assise, la femme se tasse, s’enfonce dans ses hanches et ne prend plus aucun appui sur la contraction fessière, ni pour se dresser, ni à la marche, pour lancer le corps en avant par poussée de la pointe du pieds arrière. Même mince, elle a de plus en plus de mal à contenir son ventre.

  • de là, cette démarche en appui sur les talons, genoux légèrement fléchis et tournés vers l’extérieur comme pour monter un escalier imaginaire. Raccourcis, saccadée, à chaque pas elle secoue le corps d’un petit sursaut vers l’avant qui remplace désavantageusement la poussée élastique du pied et de la fesse
  • les fesses deviennent complètement atones et s’effacent peu à peu. Mais, ce n’est pas un avantage. Chez les femmes fortes, le désastre s’est simplement établi un peu plus bas. Chez les minces, et même les plus belles, ce peut être un des premiers signes d’affaissement révélateur
  • l’ancien redressement compensateur de la colonne dorsale se transforme en une voussure de plus en plus accusée. A l’intérieur de cette courbe les bords internes des corps vertébraux viennent au contact et favorisent l’ébauche fréquente d’arthrose, de la zone dorsale
Épaules

Épaules

Les épaules perdent toute horizontalité semblent rétrécir et s’effacent de plus en plus en bas et en avant, arrondissement le dos et particulièrement les omoplates d’une voussure latérale qui vient d’ajouter  la voussure verticale et contribue à l’affaissement de la posture tout en dessinant un dos rond qui affiche son âge.

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